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Chronique d’une fin du Monde annoncée

Nous vivons une époque à la fois formidable et effrayante : la fin du Monde tel que nous le connaissons. La fin d’UN monde, celui dans lequel nous nous sommes incarnés et qui aujourd’hui, à force d’évolution, cherche la porte de sortie. Car il faut avouer que ce monde nous l’avons pas mal malmené. Il suit aussi le cours de sa propre évolution. Et nous vivons actuellement une période charnière dans cette évolution.

Beaucoup le prédisent, et c’est ce que nous disaient les mayas avec leur fin du monde annoncée en 2012 : notre Monde va bientôt tirer sa révérence. Vous savez, ce monde matérialiste au possible, individualiste à mort, inégal de partout. Ce Monde qui malmène l’être humain et lui retire son droit le plus fondamental : celui d’être libre d’être qui il est profondément. Car nous sommes clairement arrivés à la fin d’un cycle : nous sommes tous à bout de souffle, contraints d’avancer même si nous n’en avons pas envie, obligés de subir et de voir des horreurs autour de nous sans avoir de réels moyens d’action matérielle…. Ce monde n’est vraiment pas fait pour les hypersensibles !

Le Nouveau Monde

Le futur Monde, il sera à l’image de la Belle Verte. Vous savez, ce délicieux film de Coline Serreau dans lequel elle nous dépeint une vie liée à la nature, respectueuse de l’humain et de ce qu’il est, une vie où les rapports humains ont retrouvé leur sens. Un Monde qui saura vivre en harmonie et dans lequel nous pourrons évoluer joyeusement. En profitant pleinement de cette expérience qu’il nous sera offert de vivre en nous incarnant.

Ce futur Monde est particulièrement bien décrit dans le nouveau livre de Sylvain Didelot : Terr2. Sylvain est channel et il a reçu ce livre en canalisation. La vie sur terre dans une centaine d’années y est décrite. Et ça fait vraiment du bien de lire tout ça ! Là aussi, on retrouve une vie basée sur l’harmonie et l’équilibre. L’humanité y retrouve son sens et l’humain le sens de sa vie.

J’ai adoré ce livre ! Il fait du bien au moral dans ces temps plutôt teintés de morosité… Car il faut avouer que la période que nous traversons a de quoi nous inquiéter sur la suite des événements : on pourrait parler des migrants, de l’écologie, des inégalités hommes-femmes, des minorités, du racisme, du pouvoir que certains s’octroient, bref de tout ce monde qui part tout seul en sucette !

La transition

Mais voilà ! Avant d’arriver à ce nouvel El dorado qu’on nous promet, il faut vivre une transition…. Et c’est nous qui allons l’amorcer. Et cette transition, elle commence par quoi ? Par un effondrement ! Il faut bien que tout s’écroule si nous voulons rebâtir sur de bonnes bases ! A l’image de la carte du Tarot de Marseille que j’affectionne particulièrement : la Tour, la Maison Dieu. Cette carte symbolise les changements brusques, une destruction matérielle, mais aussi les prises de conscience qui bouleversent nos vies et nous impactent profondément.

Alors nous, humains incarnés entre les années 1930 et 2000, nous sommes ceux qui assistons, de manière bien impuissante il faut l’avouer, à l’écroulement de ce vieux monde obsolète. Avec parfois la sensation de partir avec lui au fond du précipice. En effet, comment rester insensible devant tant de misère et de galère ??!!

Mais il va bien falloir passer par là. Prenons un exemple concret : nous vivons partout dans les campagnes françaises, un véritable désert médical. Et dans les zones urbaines, de nombreux postes d’internes et de médecins en hôpitaux ne sont pas pourvus. Nous en connaissons tous les conséquences : des gens meurent par manque de soin, des situations catastrophiques ont lieu chaque jour.

Oui mais… Dans une centaine d’années, notre médecine sera principalement énergétique et préventive. Vous imaginez le gap à passer ?? Aujourd’hui, notre médecine occidentale ne fait que poser des pansements dans la plupart des cas, sans se soucier de l’origine des nos maux (je ne rejette pas en bloc notre médecine, hein!).

Mais comment réussir à passer de ce que nous connaissons aujourd’hui à cette médecine du futur si nos médecins sont en place partout où cela nous semble nécessaire ? Car le positif de cette situation, c’est que cela nous oblige à plus de prévention, à prêter davantage attention à nos comportements. Comme par exemple manger plus sainement pour éviter des désordres gastriques et autres, ou stopper la cigarette pour ne pas en subir les conséquences…. Il faut bien que ce système s’écroule pour laisser la place à autre chose. Il est nécessaire que nous ayons de vraies prises de conscience. Alors ces inconforts du quotidien sont autant de déclencheurs.

Œuvrer plutôt que travailler

Et il en est de même pour tant de sujets ! Prenons l’exemple du travail. Sylvain Didelot et ses guides nous expliquent que dans 100 ans, nous “œuvrerons” plutôt que de travailler. (Et j’en suis ravie parce que c’est ce que je scande depuis des années lol). Nous aurons mis en place un revenu universel qui subviendra à tous nos besoins de base. Donc nous n’aurons plus la nécessité de “gagner notre vie”. Alors, cela laissera aux talents de chacun le loisir de s’exprimer. Chacun sera à sa place et œuvrera pour le bien commun. Tel fera pousser des légumes, tel autre fera du pain, tel autre encore sera mécanicien, etc.. Chacun sera bien à sa place et apportera sa pierre à l’édifice global. Et nous serons poussés dès notre plus jeune âge à savoir, ressentir ce pour quoi nous sommes faits.

Cela vous semble utopiste ? En effet ça peut paraître idéaliste. Mais, lorsque j’ai lu le livre de Sylvain, je suis tombée “par hasard” le lendemain sur un documentaire d’Arte, “Travail, salaire, profit”, dans lequel sont interviewés des sociologues, des historiens et autres spécialistes au sujet de l’évolution du travail dans nos contrées. Des gens bien cartésiens, qui parlent des grands courants tels que le Taylorisme ou le Marxisme et qui arrivent tous la même conclusion : pour se sortir du cloaque dans lequel nous nous retrouvons aujourd’hui, pour que chaque personne retrouve le plaisir de travailler, pour que l’économie ne profite pas qu’à une poignée de personnes sur cette planète, il faudrait mettre en place le revenu universel…. Intéressant non ?

Education, Ecologie et tutti quanti

Alors oui, le monde d’aujourd’hui doit s’écrouler. Et nous devons apprendre de nos erreurs pour ne pas recommencer. Il en va de même pour l’éducation que nous donnons aux enfants, à l’écologie aussi. Sur ce dernier sujet il y a en effet du souci à se faire n’est-ce pas ? Surtout qu’on vient d’apprendre que les USA se retirent de l’accord de Paris. Ça donne clairement l’impression que nous nous précipitons dans notre chute ! Mais, là aussi, il est nécessaire d’aller au bout de notre expérience visiblement …

Et puis, je pose là une théorie pour ceux qui de sentent coupables à ce sujet : connaissez-vous Werner Munter, un climato-sceptique ? Il n’est pas forcément spécialiste du sujet mais a le mérite d’apporter une réflexion différente. Il explique que pour lui, oui le réchauffement climatique a bien lieu (ça il ne le remet absolument pas en question), mais qu’il ne serait pas le fait de l’être humain. Il pourrait être simplement cyclique (et en effet la Terre a déjà connu d’autres grandes catastrophes écologiques : ” Rien que dans les 10 000 dernières années, il y a eu cinq pics de températures comparables à celui que nous vivons. Ces optima correspondent à des cycles naturels.“), que l’homme ne serait responsable que d’une toute petite partie des gaz à effet de serre et qu’il existe aussi d’autres phénomènes qui pourraient être impliqués comme l’intensité du rayonnement solaire. Il pense d’ailleurs que l’humain est bien présomptueux de penser qu’il a réussi en une cinquantaine d’années à détruire tout seul la Planète. (Cliquez ici si vous voulez lire son texte à ce sujet).

Et quid également de la théorie de la planète X, (peut-être la planète Nibiru ?), qui explique que plus cette planète reproche de la Terre, plus notre climat se détraque et nos températures grimpent ? Le réchauffement viendrait donc d’une source extérieure et serait indépendant de notre volonté et de nos actes.

Dans tous les cas, et quelque soit l’explication (que je ne prétends pas détenir, évidemment), il est clair que nous ne passerons pas à côté du réchauffement climatique…. Ce qui explique que les prédictions vont dans le sens d’une vie qui s’établira sous Terre….. A l’abri de tout ce désordre. Je vous invite à regarder par ici pour avoir une petite idée déjà de que cela pourrait être.

Alors quoi faire ?

Mais alors quoi faire ? Parce que rester là les bras ballants n’est pas forcément confortable et productif. Eh bien à mon sens, l’idée c’est juste d’observer et rester en paix. Encore une fois, ce nouveau Monde nous ne le verrons pas. Enfin, si, mais dans une autre incarnation. Nous sommes ceux qui amorcent le changement. L’idée étant de ne pas ajouter de drame au drame déjà existant. De bien rester ancré en comprenant que ce passage est nécessaire. De bien rester centré. Et plus que jamais de rayonner son amour et sa lumière. Même si cela semble dérisoire, c’est, il me semble, le mieux à faire.

Et puis, commencer individuellement à ETRE le changement. A faire les colibris quoi. Chacun en fonction de ce qui le touche le plus : commencer à œuvrer, trouver des solutions alternatives aux écoles de nos enfants, prendre soin de sa santé, etc… C’est à mon sens individuellement que le changement s’opérera le plus rapidement possible. Et c’est toutes ces initiatives individuelles réunies qui amèneront le changement collectif et radical auquel nous aspirons tous.

Nous sommes ceux qui assistent à l’écroulement mais nous pouvons aussi être source d’idées à transmettre aux futures générations. Tel un héritage spirituel, une mémoire de nos déboires. Un peu comme nos grands-parents nous parlaient des grandes guerres en nous suppliant de ne jamais recommencer les mêmes erreurs….

Alors, aujourd’hui, en ces temps de chaos, plus que jamais restons dans notre joie. Et lâchons prise ! S’accrocher à ce que nous connaissons aujourd’hui revient à s’accrocher à une falaise qui s’éboule… Alors lâchons du leste. Osons être qui nous sommes profondément. Osons vivre et être en joie même si le climat général n’est pas à la fête. C’est ainsi que nous planterons les graines nécessaires à ce Nouveau Monde.

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