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la fasciapulsologie contre le stress


fasciapulsologie

fasciapulsologieLa fasciapulsologie est une thérapie manuelle qui s’intéresse à l’être humain dans sa  globalité. C’est une méthode douce qui permet de régler beaucoup de désordres physiques et/ou émotionnels, tels que le stress.

Qu’est-ce que le stress ?

Notion physiologique apparue sous ce terme dans les années 50, le stress est un processus biologique commun à toutes les espèces vivantes et se définit comme une adaptation face aux changements de toutes sortes dans notre environnement. Élément fondamental dans le fonctionnement des êtres vivants, il leur a permis de rester en vie et de se défendre face à tous les conflits biologiques de survie rencontrés au cours de leur évolution.

En résumé, il est d’une importance capitale pour la survie de toute espèce !

Un centre de gestion du stress : le système nerveux autonome

Mais voyons tout d’abord où et comment le corps gère ce stress si vital à notre existence !

Le système nerveux central se divise en deux parties distinctes de par la finalité physiologique de chacune mais qui restent néanmoins interdépendantes. Il y a d’une part le système dit “volontaire ou moteur” et le système dit “autonome”. Comme son nom l’indique, le 1er concerne plutôt le domaine de l’action volontaire. Le 2nd, également appelé système neurovégétatif, est autonome et donc tout à fait indépendant d’une quelconque volonté d’action de l’individu. C’est à ce niveau qu’est géré le stress.

Il faut savoir que le système neurovégétatif, se divise en deux systèmes nerveux antagonistes : le sympathique et le parasympathique. Quand le premier contrôle les fonctions corporelles involontaires visant à préparer le corps à réagir à des situations de stress, le second agit exclusivement dans des circonstances non stressantes, avec une action prédominante pendant le sommeil, et permet le repos de tous les systèmes organiques : c’est le ressourcement.

Physiologie du stress

stressAinsi, les études physiologiques démontrent que, lors d’un stress, le cerveau humain est programmé pour 2 types de solutions : l’attaque ou la fuite. Ces deux options se traduisent biologiquement par l’activation du système nerveux sympathique qui enclenche des réactions physiologiques comme l’activation de sécrétions hormonales (dont la fameuse décharge d’adrénaline) et des fonctions sensorielles de détection (les cinq sens), ainsi que la sollicitation du système neuromusculaire (nerfs, muscles et appareil cardio-respiratoire) qui vise à mobiliser toutes les ressources énergétiques de l’individu. Et ce mode de fonctionnement est resté identique depuis l’âge de pierre face à une bête féroce, ou lors d’une promenade tardive dans les rues sombres et désertes d’un quartier « chaud » !

Stressé plus que jamais !

Si la capacité de gestion du stress est variable d’une personne à l’autre, le processus permettant l’équilibre physiologique est le même pour tous : seule une activité suffisamment importante du système nerveux parasympathique est en mesure d’apporter l’équilibre nécessaire au fonctionnement harmonieux du corps, et donc au bien-être de l’individu.

Stress Or une multitude de nouvelles sources de stress se manifestent aujourd’hui, alimentées par les modes de vie spécifiques au monde moderne ! En effet, l’accélération du processus d’évolution de la société, que ce soit au niveau affectif, matériel, environnemental, professionnel ou familial, a nécessité une adaptation croissante de plus en plus rapide de l’être humain, et le stress s’est installé à tous les niveaux… Et, bien que crucial à notre survie et gérable par notre organisme, on constate que le stress en surdose entraine un dysfonctionnement physiologique allant de la petite déprime jusqu’à la mort par épuisement, en passant par le burn-out et autres pathologies dépressives.

Différentes étapes du stress

La question qui s’impose est donc : à partir de quand le stress que nous vivons peut devenir dangereux à notre bien-être, voire à notre santé ?

On peut distinguer 3 stades majeurs :

  • Le premier pourrait être qualifié de normal en ce sens que le centre de gestion nerveux le connait bien et le gère à merveille grâce à l’alternance quasi proportionnelle de phases de repos. Même si les seuils varient d’une personne à l’autre, disons que cela pourrait se traduire dans le quotidien par de petits imprévus ou contretemps sans gravité, déjà répertoriés par le cerveau comme des situations connues ou du moins gérables.
  • stressLe second pourrait être appelé stade d’alarme dans lequel l’organisme entre en phase de résistance face à un stress régulier. Dans ce cas, le système sympathique est bien plus sollicité que le parasympathique et l’individu doit gérer ses phases de sur-stress en se ménageant des périodes de repos plus longues (puisque moins fréquentes) afin de conserver l’équilibre de son système nerveux. Au risque de verser dans le cliché, cela pourrait se traduire concrètement par la vie professionnelle d’un cadre où les responsabilités vont de paires avec les heures de travail qui se prolongent parfois le week-end pour avancer « au calme » sur quelques dossiers sensibles… Mais heureusement la vie privée peut être stable et ressourçante, les week-ends libres sont en plein air et les vacances, faites de beaucoup de farniente en pension complète dans quelques coins exotiques… Si le rythme du système neurovégétatif se trouve perturbé, tant qu’il y a compensation par le système parasympathique, l’individu qui vit cet équilibre, même fragile, peut fonctionner longtemps de cette façon sans être réellement inquiété.
  • En revanche, le troisième stade est celui de l’épuisement où l’individu est en situation de sur-stress chronique. Le système sympathique prédomine constamment perturbant le système neurovégétatif et c’est la réaction en chaine ! Le système nerveux n’arrive plus à réguler les mécanismes physiologiques et le corps ne peut plus se « réparer » ni reconstituer ses ressources… Et les symptômes les plus courants apparaissent alors : fatigue, insomnie, perturbation des cycles hormonaux, difficultés de concentration, perte de mémoire immédiate, agressivité, hyperactivité et amaigrissement, tristesse, perturbation du système digestif (spasmes, vertiges, vomissements), baisse ou excès de libido… A ce stade, l’individu subit un stress pathogène qui influence fortement son état de santé. Ses systèmes de défense deviennent vulnérables ouvrant la porte aux infections microbiennes et virales ainsi qu’à la dépression dans un premier temps, puis aux maladies vasculaires et aux cancers dans un second temps…

Mais alors comment faire ? La fasciapulsologie !

fasciapulsologieOn ne peut pas choisir un boulot qu’en fonction du facteur stress qu’il représente, ni abandonner sa famille sous prétexte que soutenir le parent mourant est stressant, ni divorcer de son compagnon parce qu’il traverse une étape difficile qui le rend de mauvaise humeur chronique, ou bien envoyer les enfants en camp fermé pendant les quelques années que dure leur crise d’ado… ni même les quelques mois où leurs première dents poussent !

S’il semble fort intéressant de revoir régulièrement sa liste de priorités, il est surtout nécessaire de se ménager du temps de repos, de détente, mais aussi du temps pour le divertissement, le sport, les échanges, le bien-être… Et, comme le dit la formule, « si les symptômes persistent » vous pouvez également faire appel aux médecines douces comme la fasciapulsologie !

A mi chemin entre l’ostéopathie douce et l’acuponcture, cette méthode manuelle vise essentiellement à détendre les tensions du tissu viscéral profond et favorise ainsi la revascularisation des zones en lésion. Son action directe sur le système neurovégétatif en fait une méthode redoutable pour faire face au stress et ses conséquences et ce, tant en de manière curative que préventive.

Je remercie chaleureusement Hélène Ditkiewicz, fasciapulsologue pour cet excellent article. Si vous souhaitez joindre Hélène (que vous soyez stressé ou non !), c’est par ici.

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