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Stress et prise de poids


Le saviez-vous ? Le stress est à l’origine de la prise de poids !

Eh oui, ce sont les stress qui font grossir, pas ce que nous mettons dans notre assiette ! Si la nourriture était le problème, nous serions tous gros, vous ne croyez pas ? Or, ce n’est pas le cas et les études ont démontré que 80% des personnes qui consultent pour obésité ont une alimentation normale, voire inférieure à la normale… Par ailleurs, ces mêmes études ont indiqué que les stress, qu’ils soient physiologiques ou psychologiques, conscients ou inconscients, ont un impact direct sur notre comportement, notamment alimentaire.

Qu’est-ce que le stress ?

Mais d’abord, c’est quoi le stress ? « Stress » est un mot fourre-tout pour désigner « angoisses, peurs, pensées négatives, vécu difficile, tensions, etc…. » Le stress est une adaptation de notre organisme à un environnement jugé dangereux et… c’est le mal du 21ème siècle !!!

Il y a deux facteurs de stress, le facteur physiologique (ne pas donner à son corps ce dont il a besoin) et le facteur psychologique (perceptions négatives de notre environnement). Notre cerveau ne sait pas faire la différence entre ces deux types de stress et il va les gérer de la même manière. Pour lui, qui dit « stress » dit « danger » ! Nous possédons les mêmes réactions que les animaux face au danger : la fuite, la lutte ou la soumission (imaginez-vous face à un fauve, vous verrez que j’ai raison !!). Mais ce type de réaction ne devrait arriver qu’en cas de danger réel ! Le problème, c’est que notre cerveau d’humain nous joue souvent des tours ! Contrairement aux animaux, nous avons la faculté de nous projeter dans le passé ou dans le futur et nous avons une imagination débordante qui nous a permis d’inventer la machine à laver et l’avion. Cependant, ces mêmes facultés nous empêchent souvent de vivre dans l’instant présent et nous font regretter le passé ou avoir peur de l’avenir. Tout ça crée des peurs, du chagrin, de la culpabilité… donc des stress imaginaires et chroniques qui nous maintiennent constamment en mode « danger ». Et là, je ne parle que des stress conscients !

Comportements inconscients

Les dernières découvertes en épigénétique prouvent que nous véhiculons dans nos gènes des comportements inconscients issus de traumatismes graves survenus dans l’histoire de notre famille. Ces mémoires transgénérationnelles ont été acquises à la naissance ou nous ont été transmises dans l’enfance. A une époque, ces comportements ont permis à nos ancêtres de survivre et de se développer mais aujourd’hui, elles nous maintiennent dans des comportements compulsifs, réactifs, voire agressifs dont nous aimerions nous débarrasser mais qui sont profondément ancrés en nous.

Prenez par exemple les mémoires de famine ! La famine existe depuis que l’Homme existe et à été l’une des premières causes de mortalité au fil des siècles. Aujourd’hui, le simple fait de faire attention à ce que nous mangeons réveille en nous ces mémoires de famine. Nous savons tous que la nourriture se trouve en abondance mais beaucoup d’entre nous se retrouvent avec des comportements inadaptés vis-à-vis des aliments, comme ne pas arriver à laisser des restes dans son assiette, faire du stock dans les placards (au cas où !!!), manger sans faim, par anticipation, de peur d’avoir faim dans l’après-midi, avoir toujours un petit encas dans le sac (au cas où !!!), etc… La peur de manquer inconsciente crée une anxiété qui nous pousse à chercher du réconfort dans la nourriture.

Il n’y a pas de fatalité !

Cependant, les épi-généticiens ont réussi également à prouver que notre environnement, c’est-à-dire la façon dont nous vivons et pensons, influence l’expression de nos gènes. Donc la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de fatalité et qu’il suffit de changer de comportements pour que ces gènes ne s’expriment plus !

D’une manière générale, la nourriture est très souvent détournée de sa fonction naturelle de nutrition pour servir d’anesthésiant, d’anti-douleur, et le surpoids devient alors un isolant ! Pour nous protéger, que notre alimentation soit adaptée ou pas, notre corps va mettre du volume autour de nous pour nous empêcher de souffrir, pour mettre un peu de « rembourrage » entre nous et les difficultés de la vie.

La solution ? Travailler sur notre état d’esprit, changer notre vision de ce qui nous entoure, de notre vie, apprendre à s’accepter tel(le) que l’on est et se respecter. Bref, aller mieux ! Et c’est parce que nous allons mieux que notre corps peut lâcher le poids…

Chronique écrite par Christine MAUFROY

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